Conférence du Samedi 17 Mai sur le Linceul de Turin. Conclusion:

Conclusions de la conférence sur le linceul de Turin .
Conférence assurée par Madame TANTURRI


Saint Suaire

Après avoir assisté à la conférence de Madame TANTURRI, certaines questions viennent spontanément a l’esprit :
  • Si l’on admet comme scientifiquement établi qu’il ne s’agit pas d’une peinture, qui aurait produit, et au moyen de quelle technique, il y a des siècles, avec un réalisme extrême, sans la moindre erreur et sans oubli, une image négative, alors que cette notion n’a été définie que dans la première moitié du XIX siècle, avec la découverte de la photographie ?
  • Qui aurait produit, il y a des siècles, de manière aussi parfaite :
    • Des détails anatomo-pathologiques du corps humain ?
    • Les différents types de sang (artériel, veineux, mixte, de cadavre) ?
    • Les transpercement de la main dans le plis de flexion du poignet, conformément aux exigences anatomiques pour que le poids du corps puisse être supporté, mais nettement en désaccord avec la tradition iconographique séculaire ?
    • La rétraction du pouce par suite de la lésion du nerf médian ?
    • La blessure au coté gauche et non au droit, inversion qui intervient seulement lorsqu’on passe de l’image en négatif a l’image en positif ?
  • Quel esprit aurait pu réaliser et localiser les marques d’une flagellation en haltère, telle que celles que l’on obtient avec un flagrum, et noter la convergence de ces traces : descendantes dans le dos, transversales sur les cuisses et ascendantes aux mollets, toutes provenant d’un point, c’est a dire de la ou pouvait se trouver la main du bourreau ?
Pour pouvoir faire coexister tous les détails que nous venons de mentionner avec la datation au carbone 14 du linceul entre 1260 et 1390 de notre ère, il faut nécessairement supposer qu’un cruel faussaire du Moyen Age a délibérément soumis un de ses contemporains a tout le martyre du Christ dans le seul but d’impressionner cette toile avec son cadavre. Mais alors, comment ce « faussaire » aurait-il obtenu l’impression de l’image d’un seul coté du drap, alors qu’aujourd’hui, au XX e siècle, bien que la science ai beaucoup progressé, on ne sait pas reproduire un résultat de ce type ? Comment aurait-il pu faire en sorte que se trouvent sur le drap des grains de pollen provenant non seulement de Palestine et d’Asie mineure, mais aussi de France et d’Italie ? Comment aurait il pu représenter sur le visage de l’homme du linceul des détails que seule la récente découverte de la photographie tridimensionnelle a permis de déceler, par exemple la trace de deux pièces de monnaie, l’une sur l’œil droit et l’autre sur l’arcade sourcilière gauche ?
Devant une série aussi considérable d’indices convergents, vérifiés scientifiquement, il devient raisonnable et cohérent d’accepter le message qui nous vient de ce linceul, mystérieux et lumineux a la fois, et de l’homme qu’il a enveloppé.
Yves Delage, éminent scientifique français, professeur a la Sorbonne, non croyant, « libre penseur » comme il aimait a se présenter, affirmait dans un rapport de 1902 à l’académie des sciences de Paris : « si cet homme-la n’est pas le Christ, il faudra que ce soit un quelconque criminel. Comment concilier une telle possibilité avec la merveilleuse expression de noblesse que montre cette image ? »

« Le saint suaire guide », ouvrage de Gino Moretto conclusion.

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